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Atelier
112
Jeudi 10h00-11h15 (75 min)
Une question de goût
Estelle Chamoux
Anne-Marie Viens-Larin
Université
La génétique est parfois surprenante: certains composés ont un goût très amer pour certaines personnes, alors qu’ils n’ont aucun goût pour d’autres. Dans cet atelier, nous commencerons par tester si nous sommes “goûteurs” ou “non-goûteurs” de ce goût désagréable, un trait génétique hérité de nos ancêtres qui évitaient les plantes toxiques à cause de (ou grâce à) leur très mauvais goût. Aujourd'hui, le trait ancestral (goûteur) reste relativement fréquent dans la population; environ 3/4 des élèves devraient être sensibles au mauvais goût. Cette prémisse permet de mettre en situation la suite de l'expérience, que ce soit de la génétique simple (Sec.1 à 4-5 régulier) ou plus complexe (manipulation ADN, PCR et gel en sec 4-5 sciences enrichies). Ici, l'atelier présenté sera la version simple. Le vocabulaire et les concepts sont adaptés au niveau des élèves. Après avoir testé leur propre goût, les élèves bâtissent un arbre généalogique génétique, l’outil de référence pour suivre la transmission d’un trait à l’intérieur d’une famille (ici, une famille simulée). Les élèves utilisent ensuite une stratégie d’analyse statistique (déséquilibre de liaison en version imagée et concrète) afin de localiser le gène (le code) permettant de fabriquer le récepteur de goût. Les élèves doivent ensuite décoder une partie du gène et fabriquer une représentation physique du récepteur de goût (le concept est illustré de manière différente selon le niveau: en sec 1 à 3, on utilise une séquence de couleurs, en sec 4-5 on utilise la séquence de bases azotées et le code génétique pour traduire en acides aminés représentés par des blocs de formes).
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112
Jeudi 10h00-11h15 (75 min)
Une question de goût
Estelle Chamoux
Anne-Marie Viens-Larin
Université
La génétique est parfois surprenante: certains composés ont un goût très amer pour certaines personnes, alors qu’ils n’ont aucun goût pour d’autres. Dans cet atelier, nous commencerons par tester si nous sommes “goûteurs” ou “non-goûteurs” de ce goût désagréable, un trait génétique hérité de nos ancêtres qui évitaient les plantes toxiques à cause de (ou grâce à) leur très mauvais goût. Aujourd'hui, le trait ancestral (goûteur) reste relativement fréquent dans la population; environ 3/4 des élèves devraient être sensibles au mauvais goût. Cette prémisse permet de mettre en situation la suite de l'expérience, que ce soit de la génétique simple (Sec.1 à 4-5 régulier) ou plus complexe (manipulation ADN, PCR et gel en sec 4-5 sciences enrichies). Ici, l'atelier présenté sera la version simple. Le vocabulaire et les concepts sont adaptés au niveau des élèves. Après avoir testé leur propre goût, les élèves bâtissent un arbre généalogique génétique, l’outil de référence pour suivre la transmission d’un trait à l’intérieur d’une famille (ici, une famille simulée). Les élèves utilisent ensuite une stratégie d’analyse statistique (déséquilibre de liaison en version imagée et concrète) afin de localiser le gène (le code) permettant de fabriquer le récepteur de goût. Les élèves doivent ensuite décoder une partie du gène et fabriquer une représentation physique du récepteur de goût (le concept est illustré de manière différente selon le niveau: en sec 1 à 3, on utilise une séquence de couleurs, en sec 4-5 on utilise la séquence de bases azotées et le code génétique pour traduire en acides aminés représentés par des blocs de formes).
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