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Atelier

407

Vendredi 8h30-9h45 (75 min)

ATTENTION : Atelier double ! Choisir aussi le 507

Et si programmer devenait une façon de valoriser les élèves dans leur compréhension conceptuelle individuelle afin de favoriser la flexibilité du groupe entier ?

Lotfi Gharbi

CSS des Hauts-Cantons

La programmation, ce n’est pas que du codage. C’est une invitation à ralentir, à observer et à organiser sa pensée avec soin. C’est aussi un outil concret pour nourrir le plaisir de travailler la compréhension conceptuelle et la flexibilité mathématique.

Proposez cette activité à vos élèves du premier cycle du secondaire : reproduire une figure géométrique dans un environnement virtuel comme Scratch, Desmos, Code.org, etc. Il serait même possible de le faire avec des robots. Mais ici, pas question de plonger directement dans le code sans comprendre la pensée computationnelle. On commence autrement : on analyse le problème et on conçoit une solution.

Les élèves dessinent d’abord la figure à la main, explorent ses régularités, ses proportions, ses secrets. Puis ils en dégagent une marche à suivre claire : d’abord en mots (pseudocode), ensuite en schéma (logigramme).

Avant d’ouvrir l’ordinateur, un camarade devient « la machine intelligente » et suit le plan. C’est l’occasion d’observer, d’ajuster, de dialoguer sans pression. Une erreur n’est plus un sombre échec, mais un pas vers la clarté.

La richesse de cette tâche provient des conversations entre les élèves et celles entre la personne qui enseigne et les élèves. Une même figure peut être perçue de multiples façons, selon les expériences et les sensibilités de chacun. Certaines stratégies seront plus directes, d’autres plus créatives ou efficientes. Ces différences deviennent des occasions d’écoute, de réflexion et de valorisation mutuelle.

Ce processus calme et structurant encourage la concentration, la réflexion lucide, et l’attention à soi et aux autres. Il renforce la confiance : chaque élève voit son raisonnement s’animer virtuellement ou physiquement.

Et surtout, ce processus et ses démarches s’adaptent à bien d’autres contextes. Elle peut devenir un rituel d’exploration logique, utile bien au-delà du cours de mathématique.

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407

Vendredi 8h30-9h45 (75 min)

ATTENTION : Atelier double ! Choisir aussi le 507

Et si programmer devenait une façon de valoriser les élèves dans leur compréhension conceptuelle individuelle afin de favoriser la flexibilité du groupe entier ?

Lotfi Gharbi

CSS des Hauts-Cantons

La programmation, ce n’est pas que du codage. C’est une invitation à ralentir, à observer et à organiser sa pensée avec soin. C’est aussi un outil concret pour nourrir le plaisir de travailler la compréhension conceptuelle et la flexibilité mathématique.

Proposez cette activité à vos élèves du premier cycle du secondaire : reproduire une figure géométrique dans un environnement virtuel comme Scratch, Desmos, Code.org, etc. Il serait même possible de le faire avec des robots. Mais ici, pas question de plonger directement dans le code sans comprendre la pensée computationnelle. On commence autrement : on analyse le problème et on conçoit une solution.

Les élèves dessinent d’abord la figure à la main, explorent ses régularités, ses proportions, ses secrets. Puis ils en dégagent une marche à suivre claire : d’abord en mots (pseudocode), ensuite en schéma (logigramme).

Avant d’ouvrir l’ordinateur, un camarade devient « la machine intelligente » et suit le plan. C’est l’occasion d’observer, d’ajuster, de dialoguer sans pression. Une erreur n’est plus un sombre échec, mais un pas vers la clarté.

La richesse de cette tâche provient des conversations entre les élèves et celles entre la personne qui enseigne et les élèves. Une même figure peut être perçue de multiples façons, selon les expériences et les sensibilités de chacun. Certaines stratégies seront plus directes, d’autres plus créatives ou efficientes. Ces différences deviennent des occasions d’écoute, de réflexion et de valorisation mutuelle.

Ce processus calme et structurant encourage la concentration, la réflexion lucide, et l’attention à soi et aux autres. Il renforce la confiance : chaque élève voit son raisonnement s’animer virtuellement ou physiquement.

Et surtout, ce processus et ses démarches s’adaptent à bien d’autres contextes. Elle peut devenir un rituel d’exploration logique, utile bien au-delà du cours de mathématique.

2024 ©  GRMS (Groupe des Responsables en Mathématique au Secondaire)

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