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Atelier

713

Vendredi 14h00-15h00 (60 min)

Utiliser des questionnaires de conceptions pour mieux suivre les apprentissages en sciences

Geneviève Allaire-Duquette

Professeur (Universitaire)

Depuis les années 1970, nous savons que les difficultés dans l’apprentissage des concepts scientifiques sont grandement attribuables aux conceptions erronées que les élèves entretiennent à l’égard des phénomènes naturels (Carey, 2000; Vosniadou, 2008). Ces conceptions sont, de manière générale, des connaissances qu’un élève mobilise spontanément face à une question ou une thématique qui peut avoir fait ou non l’objet d’un enseignement (Reuter et al., 2007). Les conceptions erronées représentent un problème éducatif préoccupant surtout parce qu’elles sont particulièrement persistantes. En effet, les conceptions erronées peuvent entraîner des difficultés qui se perpétuent même en enseignement supérieur. Ozgur (2013) a par exemple observé qu’au moins la moitié des étudiants universitaires croient à tort que le cœur nettoie le sang. Les personnes enseignantes ont donc la lourde responsabilité de faire évoluer les conceptions erronées de leurs élèves en conceptions scientifiques. Or, pour y arriver, de nombreuses études ont démontré qu’il est absolument nécessaire de connaître les conceptions erronées auxquelles adhèrent nos élèves (Bryce et MacMillan, 2005; Duit et al., 2008; Lee et She, 2010; Piquette et Heikkinen, 2005). Ainsi, pour mieux identifier les interventions pédagogiques à privilégier et mieux développer la culture scientifique auprès des élèves, les personnes enseignantes bénéficieraient d’outils permettant de dresser un portrait des conceptions erronées de leur classe.

Plusieurs efforts ont déjà été consentis pour développer ce type d’outil. Le plus reconnu est certainement le Misconceptions-Oriented Standards-Based Assessment Resources for Teachers - MOSART (https://waps.cfa.harvard.edu/mosart/) de Harvard University (Sadler et al., 2010). Le MOSART est un ensemble de tests rigoureux et validés qui comprend plus d’une quinzaine de tests dans plusieurs domaines scientifiques (sciences physiques, sciences de la Terre, astronomie, biologie, etc.). Lors de cet atelier, nous explorerons comment ces tests permettent de révéler les conceptions erronées d’élèves de la maternelle à la fin du secondaire en plus de s’adresser aux personnes enseignantes elles-mêmes. Nous discuterons également des usages possibles de ces tests pour améliorer l’apprentissage des sciences.

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713

Vendredi 14h00-15h00 (60 min)

Utiliser des questionnaires de conceptions pour mieux suivre les apprentissages en sciences

Geneviève Allaire-Duquette

Professeur (Universitaire)

Depuis les années 1970, nous savons que les difficultés dans l’apprentissage des concepts scientifiques sont grandement attribuables aux conceptions erronées que les élèves entretiennent à l’égard des phénomènes naturels (Carey, 2000; Vosniadou, 2008). Ces conceptions sont, de manière générale, des connaissances qu’un élève mobilise spontanément face à une question ou une thématique qui peut avoir fait ou non l’objet d’un enseignement (Reuter et al., 2007). Les conceptions erronées représentent un problème éducatif préoccupant surtout parce qu’elles sont particulièrement persistantes. En effet, les conceptions erronées peuvent entraîner des difficultés qui se perpétuent même en enseignement supérieur. Ozgur (2013) a par exemple observé qu’au moins la moitié des étudiants universitaires croient à tort que le cœur nettoie le sang. Les personnes enseignantes ont donc la lourde responsabilité de faire évoluer les conceptions erronées de leurs élèves en conceptions scientifiques. Or, pour y arriver, de nombreuses études ont démontré qu’il est absolument nécessaire de connaître les conceptions erronées auxquelles adhèrent nos élèves (Bryce et MacMillan, 2005; Duit et al., 2008; Lee et She, 2010; Piquette et Heikkinen, 2005). Ainsi, pour mieux identifier les interventions pédagogiques à privilégier et mieux développer la culture scientifique auprès des élèves, les personnes enseignantes bénéficieraient d’outils permettant de dresser un portrait des conceptions erronées de leur classe.

Plusieurs efforts ont déjà été consentis pour développer ce type d’outil. Le plus reconnu est certainement le Misconceptions-Oriented Standards-Based Assessment Resources for Teachers - MOSART (https://waps.cfa.harvard.edu/mosart/) de Harvard University (Sadler et al., 2010). Le MOSART est un ensemble de tests rigoureux et validés qui comprend plus d’une quinzaine de tests dans plusieurs domaines scientifiques (sciences physiques, sciences de la Terre, astronomie, biologie, etc.). Lors de cet atelier, nous explorerons comment ces tests permettent de révéler les conceptions erronées d’élèves de la maternelle à la fin du secondaire en plus de s’adresser aux personnes enseignantes elles-mêmes. Nous discuterons également des usages possibles de ces tests pour améliorer l’apprentissage des sciences.

2024 ©  GRMS (Groupe des Responsables en Mathématique au Secondaire)

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